Anne-Pascale BRUNEAU-RUMSEY, Séverine LETALLEUR-SOMMER, Les peintres de la Première Guerre mondiale, Paris, Sorbonne Université Presses, 2024, 440 p.
Cet ouvrage expose dans une perspective historique un corpus d’œuvres picturales réalisées au cours de la Première Guerre mondiale. Ces peintures sont analysées non seulement sous le prisme de leur conception dans des contextes particuliers, mais également de leur portée mémorielle.
Pierre HAROCHE, Dans la forge du monde – Comment le choc des puissances façonne l’Europe, Paris, Fayard, 2024, 224 p.
Cet ouvrage questionne la place qu’occupe l’Europe sur la scène internationale, dans un contexte de nouvelle compétition mondiale entre puissances. Cette réflexion s’articule autour d’une étude historique du rôle joué par l’Europe dans la mondialisation, mais également dans une dynamique actuelle et future. Ces éléments contribuent à former ce que l’auteur désigne comme une « nouvelle Europe ».
Pierre HASKI, Une terre doublement promise – Israël-Palestine : un siècle de conflits, Paris, Stock, 2024, 257 p.
Cet ouvrage s’articule autour de l’expérience du journaliste Pierre Haski en terres israélo-palestiniennes au cours des quarante dernières années, à partir de 1982. Cette analyse du temps long éclaire les événements géopolitiques récents, marqués par le massacre du 7 octobre 2023 qui s’inscrit pour l’auteur dans un « siècle de conflits ». Pierre Haski défend ainsi la thèse selon laquelle ce conflit est le fruit d’une double légitimité des terres israélo-palestiniennes mêlée à des facteurs nationalistes et religieux.
Joanna MENDEZ, In True Face – A Woman’s Life in the CIA, Unmasked, New York, PublicAffairs, 2024, 320 p.
Cet ouvrage autobiographique retrace la carrière de Joanna Mendez à la CIA, en plein cœur de la guerre froide. L’autrice y détaille son parcours, ainsi que les enjeux et difficultés auxquels elle a été confrontée, notamment en tant que femme, afin de s’élever dans la hiérarchie, dans une institution alors empreinte d’un profond sexisme. J. Mendez y dresse également un portrait détaillé des opérations d’espionnage et de renseignement qu’elle a menées au sein de la CIA, y compris en Russie durant la guerre froide, la conduisant finalement d’un rôle d’appui au titre de l’une des plus grandes espionnes de l’Agence.
Asma MHALLA, Technopolitique – Comment la technologie fait de nous des soldats, Paris, Seuil, 2024, 288 p.
Dans cet essai, Asma Mhalla s’interroge sur la manière dont les technologies métamorphosent la nature même de la guerre et de la puissance, tout en provoquant l’aliénation de l’individu à une technologie incontrôlée. L’ouvrage porte une attention particulière sur la militarisation des différentes technologies, mais également des esprits, et les implications éthiques de leur usage.
Olivier SCHMITT, Préparer la guerre – Stratégie, innovation et puissance militaire à l’époque contemporaine, Paris, PUF, 2024, 464 p.
Olivier Schmitt, professeur de science politique et spécialiste des études stratégiques, étudie dans cet ouvrage les facteurs politiques, organisationnels et stratégiques permettant aux organisations militaires de s’adapter à leur environnement sécuritaire.
Elsa VIDAL, La fascination russe – Politique française : trente ans de complaisance vis-à-vis de la Russie, Paris, Robert Laffont, 2024, 324 p.
Le retour de la guerre en Europe, déclenchée par l’invasion massive russe en Ukraine, est le résultat d’une série d’erreurs commises par les dirigeants français vis-à-vis de la Russie : tel est le constat posé par Elsa Vidal dans cet ouvrage sur les relations franco-russes au cours des trente dernières années. La journaliste française y dresse une analyse riche et détaillée de ces erreurs, dont le point de départ est que « Paris préfère Moscou » : au-delà de ce constat, elle tente d’éclairer cette attitude française sous le prisme de facteurs géopolitiques, historiques ou encore politiques, mais propose également, en trois grands points, une manière de substituer le paradigme « pro-russe » français à une prise de conscience.
Olivier WIEVIORKA, Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale, Paris, Perrin ministère des Armées, 2023, 1072 p.
Lauréat du prix du livre d’histoire contemporaine 2024, Olivier Wieviorka propose une synthèse ambitieuse et novatrice dans « Histoire totale de la Deuxième Guerre mondiale ». Contrairement aux ouvrages anglo-américains centrés sur les opérations militaires, Wieviorka offre une perspective globale. Il explore tous les fronts du conflit, de l’Europe à l’Asie-Pacifique, en passant par l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Mais également les aspects idéologiques, économiques, logistiques et diplomatiques, ainsi que l’histoire sociale et mémorielle. Illustrant que la Seconde Guerre mondiale fut un conflit véritablement mondial et total.
Jean-Pierre BOIS, Maurice de Saxe, Paris, Fayard, 1992, 538 p.
En 1939, encore hantés par les souvenirs de la Première Guerre mondiale, les Allemands n’aspiraient pas à un nouveau conflit. Pourtant, leur détermination sans faille les a maintenus en guerre jusqu’en 1945, malgré les bombardements, les privations et les défaites. Comment ont-ils tenu ? Étaient-ils conscients de l’aspect génocidaire de cette guerre ? Nicholas Stargardt examine la Seconde Guerre mondiale du point de vue des Allemands, utilisant des journaux intimes, des lettres et des rapports de surveillance pour révéler les pensées et les motivations d’un peuple en guerre, luttant pour une cause désespérée.
Guy-Philippe GOLDSTEIN, Sept jours avant la nuit, Paris, Gallimard, 2017, 656 p.
Julia O’Brien, officier supérieur du renseignement américain, est libérée de captivité en Russie par les forces spéciales. Cependant, elle est immédiatement plongée dans une mission cruciale. Un groupe d’extrême droite hindou, jusqu’alors inconnu, a piraté le gouvernement indien et volé de l’uranium enrichi. Ils menacent maintenant une grande ville avec un châtiment divin. Julia part dans un périple de Londres à Bombay, réalisant que l’apocalypse approche et qu’il ne reste que sept jours avant que la Nuit ne s’abatte.