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Retour sur la rentrée de la 4e session nationale de l’IHEDN

Les 290 auditeurs de cette nouvelle promotion se sont retrouvés pour la première fois à l’École militaire ces 17 et 18 septembre. Au menu : présentation des équipes, de la pédagogie et conférences de hautes autorités, avant leur départ pour une première immersion au sein des forces armées.
Les 290 auditeurs de la 4e session nationale de l’IHEDN réunis dans l’amphithéâtre Foch de l’École militaire.

Nommés au début de l’été par arrêté du Premier ministre, les 290 auditeurs de la 4e session nationale ont effectué la semaine dernière leur rentrée : début pour eux d’un cursus qui s’étalera jusqu’en juin, à raison d’une quarantaine de journées de formation en moyenne selon la majeure qu’ils ont choisie.

Les 290 auditeurs de la 4e session nationale de l’IHEDN réunis dans l’amphithéâtre Foch de l’École militaire.
Les 290 auditeurs de la 4e session nationale de l’IHEDN réunis dans l’amphithéâtre Foch de l’École militaire.

Sur la scène du grand amphithéâtre Foch de l’École militaire, le nouveau directeur de l’IHEDN, le général Hervé de Courrèges, a ouvert cette nouvelle session le 17 septembre. Il a invité les auditeurs à « mieux faire connaissance avec [leur] nouvelle maison », en en retraçant l’histoire, vieille de 88 ans, et les objectifs réajustés au fil des années. Il a ensuite évoqué le thème d’étude de cette année : « La France face aux défis des ruptures stratégiques ».

Le nouveau directeur de l’IHEDN, le général de corps d’armée Hervé de Courrèges, a ouvert cette 4e session nationale.
Le nouveau directeur de l’IHEDN, le général de corps d’armée Hervé de Courrèges, a ouvert cette 4e session nationale.

Directeur adjoint de l’Institut, le préfet Nicolas Basselier a détaillé la « physionomie » des auditeurs de cette session, « la plus grande à ce jour » puisqu’un tel nombre d’auditeurs n’avait jamais été atteint : un quart d’entre eux viennent du public, il y a notamment 11 parlementaires de tous horizons (8 députés et 3 sénateurs), et 8 auditeurs ultramarins, grâce au partenariat avec la direction générale des outre-mer du ministère de l’Intérieur.

Chef du département de la session nationale, l’ingénieur général de l’armement Florence Plessix a détaillé la spécificité de la session nationale, dotée d’un socle commun et déclinée en 5 majeures différentes pour mieux répondre à « l’interdépendance des enjeux globaux ». Les chefs de ces cinq majeures l’ont ensuite rejointe sur scène, avant l’intervention du chef du département des études et de la recherche, le docteur Guillaume Lasconjarias, portant sur la pédagogie.

Le docteur Guillaume Lasconjarias, chef du département des études et de la recherche de l’IHEDN.
Le docteur Guillaume Lasconjarias, chef du département des études et de la recherche de l’IHEDN.

Présentant chacun leur équipe, retraçant leur parcours, les chefs de majeures ont aussi brièvement décliné les enjeux de leur périmètre, et en quoi ils sont interconnectés :

  • Politique de défense (PolDef) : général de corps d’armée (en 2e section) Pascal Facon ;
  • Enjeux et stratégies maritimes (ESM) : vice-amiral (2S) Franck Baduel ;
  • Défense et sécurité économiques (DSE) : ingénieur général de l’armement (2S) Jacques Roujansky ;
  • Armement et économie de défense (AED) : ingénieur général de l’armement (2S) Étienne Paris ;
  • Souveraineté numérique et cybersécurité (SNC) : vice-amiral d’escadre (2S) Henri Schricke.
Les chefs de majeures entourent l’ingénieur général de l’armement Florence Plessix, chef du département de la session nationale de l’IHEDN.
Les chefs de majeures entourent l’ingénieur général de l’armement Florence Plessix, chef du département de la session nationale de l’IHEDN.

Le 18 septembre, à nouveau dans l’amphi Foch, les auditeurs ont débuté leur journée par une passionnante conférence du docteur Philippe Vial, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et conseiller académique du directeur de l’Enseignement militaire supérieur, conseiller académique et professeur d’histoire du Centre des hautes études militaires, intitulée « La défense nationale, histoire et théorie ». Logiquement, l’intervention suivante, par le général d’armée (2S) Didier Castres, portait sur « La défense nationale dans la pratique ».

Le docteur Philippe Vial a retracé l’histoire et la théorie de la défense nationale.
Le docteur Philippe Vial a retracé l’histoire et la théorie de la défense nationale.

Dans l’après-midi, se sont succédé deux allocutions de hauts responsables de l’écosystème de défense de la France : d’abord le préfet Stéphane Bouillon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, puis le chef d’état-major des armées, le général d’armée Thierry Burkhard.

Le préfet Stéphane Bouillon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale.
Le préfet Stéphane Bouillon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale.
Le général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées.
Le général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées.

Le lendemain, les auditeurs ont vécu leur première immersion dans différents lieux emblématiques des forces armées, en fonction de leur majeure : PolDef au Centre national d’entraînement commando de Collioure (Pyrénées-Orientales), DSE et SNC auprès du 13ᵉ bataillon de chasseurs alpins à Tignes (Savoie) puis au Commissariat à l’énergie atomique à Grenoble (Isère), et AED et ESM au 3e Régiment d’infanterie de marine au fort de Penthièvre (Morbihan).

Voici les auditeurs de la session nationale 2024-2025 ! De nouveaux défis, des échanges enrichissants et des visages qui feront la différence.