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Les partenaires non étatiques de l’Iran au Moyen-Orient : des proxys, vraiment ?

Le Hezbollah libanais, les Houthis yéménites, des factions armées chiites irakiennes ou même, plus singulièrement, le Hamas et le Jihad islamique palestiniens sont souvent présentés comme des proxys iraniens au Moyen-Orient. L’idée sous-jacente est que la clé pour influer sur les actions de ces groupes serait d’exercer une pression maximale sur Téhéran. Seulement, si le soutien matériel iranien à ces organisations non étatiques est avéré, cela n’implique, par nature, ni un alignement idéologique total ni un lien de subordination évident. Parler en termes généraux masque une réalité vraisemblablement diverse en matière de contrôle effectif de l’Iran sur la direction des opérations des entités considérées. Cette note d’analyse met ainsi en lumière les limites d’une compréhension de la relation entre Téhéran et les mouvements armés qui lui sont affiliés via le seul prisme de la notion de proxys.

Stocks stratégiques : mobiliser et immobiliser ?

La guerre d’Ukraine a accéléré les débats sur les dépendances des Européens vis-à-vis de ressources – notamment énergétiques – et de matières premières. Gaz russe, batteries électriques chinoises, semi-conducteurs taïwanais… Comment garantir la sûreté de nos chaînes d’approvisionnement en cas de crise ? L’une des solutions remises au goût du jour concerne les stocks stratégiques, c’est-à-dire l’organisation, la gestion, et la reconstitution de certaines ressources jugées essentielles soit pour la population, soit pour des industries. Cette note met en perspective la problématique du stockage, souligne la pertinence de certains modèles, et pose en filigrane la problématique de la résilience de nos pays et de la France.

A l’heure de la guerre en Ukraine, peut-on encore parler de « couple franco-allemand » ?

IHEDN-Note d'analyse n°3 | Pour éviter l’hypothèse d’une fin du couple franco-allemand, Français et Allemands ne doivent tenir pour acquis les résultats obtenus par la génération qui a suivi la guerre mais continuer à entretenir et développer une relation essentielle pour les deux pays. C’est ce à quoi s’emploient l’IHEDN et son homologue allemand, la Bundesakademie für Sicherheit.

Pour éviter l’hypothèse d’une fin du couple franco-allemand, Français et Allemands ne doivent tenir pour acquis les résultats obtenus par la génération qui a suivi la guerre mais continuer à entretenir et développer une relation essentielle pour les deux pays. C’est ce à quoi s’emploient l’IHEDN et son homologue allemand, la Bundesakademie für Sicherheit.

La France et les pays du flanc est de l’Europe : quelles relations de défense ?

Dans le contexte de la menace portée à la sécurité européenne par la guerre d’agression russe en Ukraine, la France réaffirme son engagement auprès de ses alliés du flanc est de l’Europe. Présente militairement dans la région, elle contribue à renforcer leur posture de dissuasion et de défense. Cette note place ce soutien dans le cadre plus général des relations de défense entre la France et les États du flanc est de l’Europe. Elle montre qu’en dépit de priorités stratégiques historiquement divergentes, un rapprochement entre ces pays dans le domaine de la défense est à la fois possible et souhaitable.

Le retour de la Russie en Afrique : une menace pour l’influence française sur le continent ?

La note d’analyse retrace l’évolution de la présence russe en Afrique de la fin de la Guerre froide à aujourd’hui et étudie la manière dont la France réagit face au retour de la compétition entre puissances et à ses conséquences directes sur le continent africain.
Longtemps liée à l’hexagone et théâtre de multiples opérations extérieures de l’armée française ces dernières décennies, l’Afrique est désormais au cœur des luttes d’influence et d’exploitation des ressources stratégiques, rappelant parfois les pratiques à l’œuvre à l’époque de la Guerre froide.
Malgré le retour de Moscou sur le continent, Washington poursuit la politique du pivot engagée sous l’administration Obama et concentre ses efforts en Asie afin de contenir la montée en puissance de son rival chinois. La France se retrouve ainsi en première ligne dans la lutte contre les groupes armés terroristes et voit son influence se réduire face aux politiques de désinformation menées par la Russie et aux sociétés militaires privées russes, déjà très présentes en République centrafricaine et au Mali.

Quelles stratégies pour les organisations de sécurité européenne ? La Boussole stratégique de l’UE et le concept stratégique de l’OTAN

La guerre en Ukraine questionne profondément l’avenir de l’architecture de sécurité européenne. Intervenue sur fond de détérioration des relations entre la Russie et l’OTAN, l’invasion de l’Ukraine par la Russie est justifiée, selon le Kremlin, par l’incapacité de l’OTAN à fournir des garanties sécuritaires suffisantes. Hasard du calendrier, l’OTAN prévoit d’actualiser le concept stratégique de l’Alliance lors du sommet de Madrid, prévu en juin 2022.

Après l’AUKUS : la France en Indopacifique

Le 15 septembre 2021, après dix-huit mois de négociation confidentielle, l’alliance militaire tripartite « AUKUS » entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie est rendue publique. Cette alliance implique le développement d’une coopération trilatérale dans de nombreux domaines de défense, dont le cyber et l’intelligence artificielle. Incluse dans ce projet, l’acquisition par la marine australienne de sous-marins nucléaires d’attaque de fabrication américaine ou britannique met de facto fin à l’engagement contractuel de 56 milliards d’euros pris avec la France en 2016.

La situation en Afghanistan

« Les historiens datent la naissance de l’Afghanistan contemporain aux années 1880, alors que les frontières du pays résultent assez largement des tracés de commissions coloniales russo-britanniques. Le premier émir, Abdur Rahman, va théoriser ce qui sera la politique afghane pendant près d’un siècle. »