Le SGMer a insisté sur ses responsabilités en matière d’action de l’Etat en mer (AEM) en évoquant dans un premier temps des risques et des menaces ayant changé de nature au premier rang desquels l’impact de l’immigration clandestine, le trafic de stupéfiants et la pêche illégale non déclarée et non réglementée (INN). Avant de répondre aux multiples questions des auditeurs Il a abordé dans une deuxième temps les grands enjeux de la planification spatiale des espaces maritimes destinée à concilier les usages de la mer par des acteurs de plus en plus nombreux. Les auditeurs ont ainsi pu percevoir avec une plus grande acuité le caractère éminemment interministériel de la fonction du SGMer au sein de l’État.
Dans un scénario à forte connotation maritime, le Serious game qui suivit télétransporta les auditeurs, pendant les trente prochaines années, au cœur de rivalités des puissance particulièrement illustratives du triptyque « compétition, contestation, affrontement » souvent évoqué par les chefs d’état-major de nos armées. Les auditeurs se sont soudain retrouvés chefs d’État devant élaborer une stratégie face à celles des grandes puissances concurrentes. Il n’y eut rapidement aucun quartier tant ces derniers se sont rapidement pris au jeu devant le regard non moins passionné des autorités de l’IHEDN : son directeur, le général de corps d’armée Benoît DURIEUX, et deux de ses chefs de département, l’ingénieure générale de l’armement Florence PLESSIX et le docteur Guillaume LASCONJARIAS.
Malgré les déconvenues de certains, peu chanceux dans le lancer de dés, il est certain que les auditeurs ne percevront plus l’actualité internationale de la même façon tant, malgré la fiction, la mise en œuvre d’une stratégie mondiale prenant en compte les différents volets de la puissance peut prendre une tournure particulièrement réaliste.