Les bouleversements récents rendent de nouveau crédible l’hypothèse d’un conflit entre puissances mondiales. Les attaques de navires par les Houthis en mer Rouge, la montée en puissance de la Marine chinoise, ou encore la présence des sous-marins russes aux abords de l’Europe sont autant d’éléments démontrant que les espaces maritimes et océaniques, longtemps considérés comme des domaines relativement sanctuarisés, sont de nouveau des territoires de conflictualité potentielle. Dans le même temps, la crise du Covid a remis en lumière l’exposition de nos économies aux routes maritimes, que cela concerne le réseau mondial des câbles internet ou le transport des marchandises. Dans son ouvrage « La confrontation en mer L’avenir de la stratégie navale », Nicolas Mazzucchi croise les évolutions stratégiques et doctrinales des trente dernières années avec le rôle que tiennent les nouvelles technologies pour explorer ce qui se joue en matière de conflictualité en mer.
Docteur en géographie économique, Nicolas Mazzucchi est actuellement chef du pôle « stratégie navale et wargaming » au sein du Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM). Il a auparavant alterné des passages au ministères des Armées dans des fonctions opérationnelles aussi bien que de réflexion, avec des expériences en think-tank. Avant de rejoindre le CESM, il était chargé de recherche au sein de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), en charge des domaines énergie, cyber et naval.
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