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Clôture de la 237e session en Polynésie française

Pour la 3ème fois en quinze mois, l’IHEDN a pris la direction de l’outre-mer pour l’organisation d’une nouvelle session en région, la 237ème, en Polynésie française. Elle a été ouverte le 6 mars, au musée de Tahiti, en présence du préfet Éric Spitz, Haut-commissaire de la République en Polynésie française, et du contre-amiral Geoffroy d’Andigné, COMSUP FAPF.
Les auditeurs de la 237e session en région

La visite du régiment du service militaire adapté (RSMA), véritable outil d’insertion professionnelle pour des jeunes en difficulté, a été très appréciée et a permis à chacun de se rendre compte de la diversité des activités pédagogiques de cette unité si particulière. D’autres visites, telles que celles de la gendarmerie, du centre d’opérations de l’état-major interarmées et du Centre de coordination de sauvetage aéro-maritime en Polynésie française (JRCC), ont enrichi le programme de la session en offrant des expériences concrètes sur le terrain. Les présentations statiques ou dynamiques, ainsi que les discussions avec les intervenants, ont permis d’approfondir chaque thème et de nourrir le débat.

Le dépôt de gerbes au monument de la France libre a marqué intensément cette dernière semaine. C’était l’occasion pour le directeur de l’IHEDN de rappeler que l’annonce de l’armistice de juin 1940, signée par le maréchal Pétain, avait plongé les Établissements français de l’Océanie (EFO) dans la stupeur et la consternation. Dès le 2 septembre 1940, Tahiti se ralliait à la France libre et le bataillon du Pacifique participait ainsi aux moments glorieux de la Croix de Lorraine. À Bir Hakeim, ce bataillon, avec ses onze compagnons de la Libération, avait sauvé l’honneur de la France. D’ailleurs, le patrouilleur d’outre-mer, qui a quitté la rade de Brest le samedi 16 mars 2024, porte le nom d’un des acteurs du ralliement de l’Océanie française à la France libre, Teriieroo a Teriierooiterai.

Pour clôturer cette session, les cinq comités ont présenté leurs rapports et leurs propositions opérationnelles. Le préfet Eric Spitz, Haut-commissaire de la République en Polynésie française, a conclu la session par un message sur les défis que ce territoire doit encore relever. Les certificats conférant la qualité d’auditeur ont enfin été remis par le général de corps d’armée Benoît Durieux, directeur de l’IHEDN, en présence du contre-amiral Geoffroy d’Andigné, commandant supérieur  des forces armées de Polynésie française.

Cette session, pleinement réussie, n’aurait pu avoir lieu sans le soutien de la Direction générale des outre-mer (DGOM).