La sécurité internationale
La sécurité internationale, permet par ses actions (diplomatie bilatérale ou multilatérale, maîtrise des armements, promotion des mécanismes de sécurité collective) de garantir la protection contre ces atteintes à la défense et à la sécurité nationales.
La France en Indopacifique : une priorité d’importance croissante
À l’occasion de la Session internationale pour l’Indopacifique, réunie à Paris cette semaine, point d’étape sur les dernières annonces concernant la stratégie française dans cette région.
11-Septembre : les leçons géopolitiques, 22 ans après
Plus que les attentats d’Al-Qaïda, c’est la réaction des États-Unis qui constitue un basculement stratégique, analysent deux chercheurs à l’IRSEM, Maud Quessard et Élie Baranets.
Eric Frécon : « Face à la piraterie, la France dispose d’un modèle unique »
Golfes de Guinée et d’Aden, Amérique latine, Asie du Sud-Est… Le chercheur français installé à Singapour retrace les dernières évolutions de la piraterie, contre laquelle la lutte internationale s’est largement intensifiée depuis les années 2000.
Opérations extérieures : quand la France se met au service de l’ONU
Depuis 1956, l’Organisation des Nations unies lance régulièrement des opérations de maintien de la paix, dans le monde entier. Retour sur trois engagements emblématiques où des soldats français ont donné leur vie sous bannière onusienne.
Présence russe en Afrique : une stratégie bicéphale
À l’occasion du 23e Forum de l’IHEDN sur le continent africain, des chercheurs et spécialistes décryptent la stratégie d’influence russe sur le continent : une valse bien coordonnée entre acteurs gouvernementaux et entités privées comme Wagner.
La défense et la sécurité nationale, qu’est-ce que c’est ? la vocation de l’IHEDN
Comment définir cette notion fondamentale que l’IHEDN a pour mission d’étudier ? Le général de corps d’armée Benoît Durieux propose d’en tracer le périmètre à l’aide de quatre cercles concentriques.
La très haute altitude, un espace d’innovation en attente de régulation
(Re)découvert du grand public depuis la neutralisation des “ballons chinois”, cette zone comprise entre l’air et l’espace ouvre d’immenses perspectives et pose de nombreuses questions, que l’Armée de l’Air et de l’Espace a abordées lors d’un colloque riche d’enseignements.
CDT Alexandre : « Dans la très haute altitude, on va voir arriver des phénomènes de compétition et de contestation. »
La question de la « très haute altitude » est revenue sur le devant de la scène avec la neutralisation des « ballons chinois » dans l’espace aérien américain en février. Le commandant Alexandre, chef de la division puissance aérospatiale du Centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA) de l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) décrypte les enjeux de cette zone, devenue un lieu de confrontation.
L’Europe de la défense enfin sur les rails
Après de longues décennies de construction, ces dernières années ont vu la politique de défense et de sécurité de l’Union démarrer concrètement, dans plusieurs domaines, notamment sur le front maritime, qu’étudient cette semaine les auditeurs de l’IHEDN.
Ludovic Schultz : « L’accord conclu aux Nations Unies le 4 mars dernier est doublement historique. »
Après 15 ans de discussions et négociations, les États membres de l’ONU se sont accordés sur un Traité international de protection de la haute mer. Ludovic Schultz, auditeur de l’IHEDN, récemment nommé directeur du parc national des Écrins, a contribué à son élaboration pendant de longues années, comme sous-directeur au ministère de la transition écologique puis comme conseiller du secrétaire général de la mer. Il nous éclaire sur cet accord historique.
Haute mer : derrière le traité international,
une stratégie de défense nationale
L’ONU vient d’annoncer un accord « historique » sur la biodiversité en haute mer. L’occasion de faire le point sur un espace de plus en plus contesté, et sur la stratégie française de défense de ses zones maritimes.
Non loin de l’Ukraine, l’autre enjeu européen des Balkans
À l’occasion de la 3e Session internationale sur les Balkans et l’Europe du Sud-est (SIB), focus sur cette région-frontière impactée de longue date par les conflits, et de plus en plus intégrée à l’UE.
GBR Ortemann : « Je n’ai jamais voulu qu’on me dicte mes choix ».
Les hommes ne sont pas davantage prédisposés que les femmes à s’intéresser aux questions de défense et de sécurité nationale. À l’occasion du 8 mars, Journée internationale des femmes, le Général de brigade Anne-Cécile Ortemann a répondu à nos questions.
Guerre en Ukraine : un an d’enseignements stratégiques
De nombreux spécialistes ont dressé un premier bilan du conflit, lors d’un colloque à l’École militaire. Stratégie, terre, cyber, espace, OTAN… morceaux choisis de leurs analyses sur ce retour de la guerre de haute intensité en Europe.
A l’heure de la guerre en Ukraine, peut-on encore parler de « couple franco-allemand » ?
Pour éviter l’hypothèse d’une fin du couple franco-allemand, Français et Allemands ne doivent tenir pour acquis les résultats obtenus par la génération qui a suivi la guerre mais continuer à entretenir et développer une relation essentielle pour les deux pays. C’est ce à quoi s’emploient l’IHEDN et son homologue allemand, la Bundesakademie für Sicherheit.
Guerre en Ukraine : la réponse européenne
24 février 2022, la Russie envahit l’Ukraine. Le monde est réveillé en sursaut par des images de villes bombardées. Selon l’Union européenne, les lignes rouges sont franchies. L’offensive russe constitue l’une des plus graves violations du droit international depuis des décennies. Comment les 27 états membres ont-ils organisé la riposte face à un événement qui a déjà bouleversé l’ordre mondial ?
« Les femmes doivent être davantage associées à la diffusion de l’esprit de défense »
Sophie de Ravinel est auditrice de la 2e session nationale 2022-2023, majeure Politique de défense. Le contexte stratégique actuel a été l’élément déclencheur de sa candidature. La journaliste politique du Figaro avait pour objectif de renforcer ses connaissances sur les enjeux de défense et sécurité nationale. Quelques jours après l’ouverture des inscriptions à la session nationale 2023-2024, elle explique pourquoi les femmes devraient candidater.
Le multilatéralisme est aujourd’hui en crise
Le multilatéralisme ne parvient pas à apporter des solutions aux diverses crises actuelles. Cette situation est encore plus prégnante depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. C’est le constat fait par Jean-Vincent Holeindre et Julian Fernandez dans leur livre, « Nations désunies ? ». L’ouvrage réunit les meilleurs spécialistes du multilatéralisme pour nous éclairer sur les différents facteurs du déclin de ce phénomène central dans les relations internationales.
Pierre Vimont : « Le multilatéralisme doit être réinventé »
Jusqu’au déclenchement de la guerre en Ukraine, Pierre Vimont était le « représentant spécial » du président de la République en Russie. Témoin de l’effondrement du multilatéralisme créé en 1945, il pointe l’incapacité des grandes puissances à prendre en compte l’agenda de celles qui ont émergé : « les grandes priorités mondiales (comme les crises climatique, énergétique et alimentaire) commandent d’intégrer les pays non-occidentaux au multilatéralisme ».
Justin Vaïsse : « La géopolitique tue à petit feu la gouvernance globale »
Alors qu’on annonce la disparition du multilatéralisme, on le voit réapparaître sous de nouvelles formes, associant de nouveaux acteurs, comme les Conférences des Parties (COP), ou encore le Forum de Paris sur la Paix. Ce forum réunissait, en novembre, près de 5000 acteurs de la gouvernance mondiale. Justin Vaïsse, qui en est le fondateur et le directeur général, nous livre son regard sur ces nouveaux cadres de la coopération internationale.
« Le rapport de l’UE à la puissance est en train d’être bouleversé »
« Aux armes, Européens ! » C’est le titre de l’article que Pierre Haroche, spécialiste de la politique de défense de l’Union européenne (UE), publie dans le 3e volume du Rubicon, « Le réveil européen et transatlantique ». Pour appuyer ce constat, le chercheur rappelle les moyens mis en œuvre ces dernières années pour renforcer la sécurité européenne, et formule des propositions concrètes. C’est à la lumière des derniers événements qu’il revient sur ces thèmes essentiels, à l’occasion du débat stratégique organisé à l’IHEDN, le 15 novembre.
Les espaces maritimes face au triptyque compétition-contestation-affrontement.
En Octobre 2021, le général Burkhard, chef d’état-major des armées présentait sa « vision stratégique ». Il alertait sur une évolution profonde du contexte stratégique où la notion de conflictualité se complexifie pour devenir diffuse et permanente : « Avant, les conflits s’inscrivaient dans un schéma “paix-crise-guerre”. Désormais, c’est plutôt un triptyque “compétition-contestation-affrontement (…). À travers cette analyse, le général Burkhard pointe la nécessité d’adapter nos outils de défense à des formes de conflictualité en rupture avec le modèle pour lequel nos armées ont été calibrées.
Par leur spécificité et leur importance grandissante, les espaces maritimes sont en première ligne face à cette nouvelle dynamique des rapports de force, où une multitude d’acteurs ont recours à des stratégies hybrides, pour provoquer un bouleversement des équilibres existants, sans nécessairement passer par un conflit ouvert.
Alexandra Goujon : « L’Ukraine, entre sujet et objet de l’Histoire ».
Pour son premier débat stratégique organisé depuis la rentrée, l’IHEDN choisit un sujet d’actualité : l’Ukraine. Alexandra Goujon est l’auteure de L’Ukraine de l’indépendance à la guerre, publié aux éditions Le Cavalier bleu, dans la collection Idées reçues. L’essentiel de son intervention autour de 5 idées reçues.